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19/10/19 - 2/2/20 : Henri De Braekeleer (1840-1888). Fenêtre ouverte sur la modernité

Du 19 octobre 2019 au 02 février 2020 

Henri De Braekeleer fait partie d’une famille d’artistes anversois dont le père, Ferdinand, et l’oncle, Henri Leys, sont des personnalités influentes de leur époque. Son œuvre s’inspire principalement de la peinture de genre néerlandaise du 17e siècle et semble indissociable de la redécouverte du travail de Pieter de Hooch et de Jan Vermeer. Couturières ou artistes au travail, penseurs ou intellectuels en pleine méditation, les peintures les plus connues d’Henri De Braekeleer détaillent ces instants du quotidien. Le personnage, absorbé dans une activité banale, se trouve au milieu d’une pièce ou d’un atelier dont le décor est minutieusement représenté.

Henri De Braekeleer est un virtuose : atmosphères, objets, costumes, rien n’est laissé au hasard. Ses scènes sont baignées d’une douce lumière : l’intimité du moment n’est interrompue que par une fenêtre ouverte sur l’extérieur.

Participant à des Salons artistiques et y remportant plusieurs prix, De Braekeleer entre dans la sphère des artistes de genre. Cette influence de l’art des 16e et 17e siècles chez les peintres du 19e siècle n’est pas rare. Certains artistes continuent d’être habités par l’esprit des grands maîtres de la peinture flamande. Félicien Rops confirme cet héritage dans des œuvres comme Tête de vieille Anversoise (1873) ou encore L’Experte en dentelles (1873). Et pourtant, De Braekeleer est bien plus qu’un peintre talentueux maniant avec dextérité les techniques et thèmes de la peinture classique. Les avant-gardistes belges, dont le cercle des XX, considéraient Henri De Braekeleer comme l’un des plus importants réalistes de la seconde moitié du 19e siècle en Belgique. Van Gogh n’hésite pas à le comparer à Édouard Manet. 

En collaboration avec le musée royal des Beaux-Arts d’Anvers, cette exposition met en lumière la modernité de la peinture de De Braekeleer. À travers quarante tableaux, dessins ou gravures, l’Anversois trouve une place de choix dans le paysage artistique du 19e siècle en Belgique. Une sélection d’œuvres de Félicien Rops inspirés du 17e siècle est présentée pour l’occasion dans les collections permanentes.

« Si cette mode existait encore, qui consacrait un peintre par ce qu’il peignait de préférence, on baptiserait Henri De Braekeleer : le peintre de la fenêtre. »

Emilie Verhaeren, 1891

En collaboration avec le musée des Beaux-Arts d’Anvers.

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