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Expo focus : Félicien Rops en portraits
28/06 - 19/10/1997 : Félicien Rops en son castel

L'exposition se propose, à partir du témoignage épistolaire de l'artiste, de:

  • présenter Thozée, lieu privilégié de mémoire, aujourd'hui site classé et propriété de la Fondation Rops, laquelle s'est donnée pour but de préserver le patrimoine artistique et documentaire du lieu et de l'ouvrir à une dimension culturelle.
  • rassembler les différents témoignages (lettres, photos, oeuvres, objets) de la vie artistique et des rencontres qui s'y vécurent (outre les plus illustres visiteurs déjà cités, mentionnons le poète Albert Glatigny, l'écrivain Alfred Delvau, les peintres belges Louis Dubois et Edmond Lambrichs, Louis Artan, le photographe Armand Dandoy...)
  • recueillir et montrer l'oeuvre artistique qui nacquit à Thozée, s'inspirant de sa lumière et de sa poésie.

A travers la très volumineuse correspondance qu'il laissera, Rops témoignera de son attachement à ce lieu et aux riches moments qu'il y vécut, puisqu'en effet, outre le charme et la beauté de son environnement, la gentilhommière de Thozée offrit l'hospitalité à maints artistes, dont Charles Baudelaire et son éditeur Auguste Poulet-Malassis; ("Baudelaire se trouvait chez moi à la campagne, lorsqu'il a ressenti ces premières atteintes de la maladie qui devait l'emporter", écrit Rops), et fut un lieu de travail et de création (c'est là que Rops pensa son enseignement de la gravure et qu'il composa les oeuvres "Pédagogiques").

Le peintre et graveur Félicien Rops, namurois d'origine, demeura tout au long de sa vie très attaché à sa région natale et particulièrement à la contrée de l'Entre-Sambre-et-Meuse et de Mettet, avec son château de Thozée où il habita et où, longtemps, il revint.
Thozée, en effet, qui appartenait à l'épouse de Rops, Charlotte de Faveaux et qui fut un temps le lieu de vie du jeune couple, demeura pendant la vie parisienne et mouvementée de l'artiste, le lieu d'attache, de rencontres et de paix: "Thozée, mon Paraclet, mon Port Royal des Champs", écrivait-il à Joséphin Péladan, en 1883.

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