Première rétrospective organisée outre-Atlantique, cette exposition était une invitation à découvrir le génie provocateur de Félicien Rops (1833-1898) avec plus de 200 œuvres (dessins, estampes et peintures) provenant de grandes collections belges, françaises et américaines. Dessinateur avant tout, peintre, graveur et illustrateur, Rops se voulait résolument moderne et s’est imposé dans les grands courants de son temps. Ami de Baudelaire, il a côtoyé les milieux artistique, littéraire et mondain de la Ville lumière au tournant du 19^e siècle. Son œuvre est d’abord celle d’un observateur des mœurs, d’un ironiste. Evoquant des femmes à la séduction inquiétante, des bourgeois décadents des désirs fatals et des références sataniques, l’œuvre de Rops nous fait découvrir les obsessions d’une autre fin de siècle qui, sous certains aspects, présente des similitudes avec ce passage à l’an 2000.

Les œuvres majeures de l’artiste ont été présentées, retraçant tour à tour ses débuts de caricaturistes et sa période réaliste (Un enterrement en pays wallon), la pleine expression des années 1860 et l’influence de Charles Baudelaire (La Mort au bal, La Mort qui danse, le fronstispice des Épaves), les années parisiennes et les œuvres majeures (La Tentation de Saint Antoine, Pornocratès, les Cent légers croquis sans prétention pour réjouir les honnêtes gens), les voyages, la pleine maturité avec les Sataniques.

Cette exposition était organisée par le Musée du Québec en collaboration avec le Musée provincial Félicien Rops de Namur. Elle est réalisée dans le cadre des relations bilatérales entre le Québec et la Communauté française Wallonie-Bruxelles en partenariat avec la Province de Namur. Cette exposition était placée sous le patronnage du Délégué Wallonie-Bruxelles.

Le catalogues Félicien Rops, édité pour l’exposition rétrospective de l’Année Rops en Belgique était aussi le catalogue de la présente exposition.

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