Ouvrir ses portes à la gravure contemporaine est un objectif que le musée s’est fixé depuis de nombreuses années déjà. L’importance que Félicien Rops a accordée aux différentes techniques explique la présence récurrente de graveurs contemporains aux cimaises. L’été 2012 est donc consacré à une rétrospective du travail d’Anne Gilsoul.
Parallèlement à une carrière d’enseignante, celle-ci suit des cours de gravure aux académies des Beaux-Arts de Namur et d’Ixelles. Inlassablement, elle pratique la pointe sèche, la manière noire, l’eau forte, l’aquatinte et la lithographie, avant de se tourner ces dernières années vers la gravure non toxique, interrogeant la matière, scrutant les noirs pour délivrer son écriture dense et pleine.
Elle participe à de nombreuses expositions collectives en Belgique et à l’étranger, illustre des ouvrages, notamment de poésie et de théâtre, et continue à explorer les voies de la création : Mon travail actuel est un long cheminement au travers duquel j’exploite de grandes plages noires que viennent ici et là protéger des souffles légers de gris et de blancs par la superposition de plusieurs plaques, tout en utilisant aussi les nouvelles techniques de la gravure “non toxique”.
Une plaquette accompagne l’exposition, format 12,5 x 21 cm, 28 pages, texte de Danièle Gillemon, 7,50 euros.